Madame Monsieur,
Un nouveau choc frontal vient de nous frapper dans la capitale voisine et amie de la Belgique, qui est aussi le siège des institutions européennes. Les terribles assauts de ces derniers jours nous rappellent tragiquement que nous sommes en guerre, et que repose sur les Etats, sur notre Etat, et sur les institutions de l’Union Européenne la très lourde tâche d’assurer au quotidien la sécurité de millions de citoyens qui vivent, travaillent, se déplacent…
« Face aux événements tragiques d’hier, notre réaction doit être univoque, aux plans européen, national, mais aussi local »
Une nouvelle fois, l’alerte est donnée et le niveau de vigilance va être accru, mobilisant encore davantage nos forces de sécurité, notre armée, nos policiers, nos gendarmes, qui n’ont ménagé aucun effort depuis de longs mois.
A ce sujet, un message de reconnaissance appuyé doit être adressé à tous les états majors de notre territoire, à leurs hommes qui assument les astreintes et la tension nerveuse qui découle de ces situations, à leurs familles qui en subissent les effets dans leurs existences.
Ces derniers jours, l’arrivée des premiers militaires de la 13ème demi-brigade de la Légion Etrangère sur le camp du Larzac a suscité quelques réactions incompréhensibles et qui font mal : mal aux militaires qui les essuient, parce qu’ils sont d’abord et avant tout des femmes et des hommes engagés, fiers de leur vocation et des valeurs qui la sous-tendent ; mal à leurs entourages, qui subissent ces attaques infondées dans l’impuissance ; mal à leurs états-majors, garants de leur installation et des bonnes conditions d’exercice de leurs fonctions ; mal enfin à toutes celles et tous ceux qui oeuvrent pour que ce régiment s’intègre vite et bien sur notre territoire, et dans notre tissu local, ce qui ne fait aucun doute. Ne perdons jamais de vue que l’arrivée de la 13ème DBLE est une chance pour nous, sur les plans humain, démographique, économique, et aujourd’hui plus que jamais, sur le plan de notre sécurité.
Si les Français sont autant mécontents des responsables nationaux, et s’ils le manifestent avec vigueur (et toujours plus de constance) par leur posture vis à vis des moments de consultation démocratique (soit en ne se rendant pas aux urnes, soit en faisant des choix destinés à sortir du système), c’est d’abord et avant tout parce qu’ils ne perçoivent pas de compréhension de la part de leurs dirigeants ; ils ne se sentent pas entendus dans leurs préoccupations quotidiennes…
Et pourtant, en haut lieu, on ne cesse de nous marteler que le message est passé, qu’ils en tiennent compte, et qu’ils sont à l’écoute…
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