S’il est un pan de la vie de notre territoire qui en conditionne de manière impérative le développement, c’est la question de son maillage en services de soins, de santé, et de sécurité sanitaire.
Pas de vie sans présence médicale ; pas d’essor territorial sans service hospitalier de qualité.
Le département de l’Aveyron fait figure de pionnier dans la mise en oeuvre de politiques publiques ambitieuses visant à garantir une offre de soins de proximité efficace et pérenne. Je recevrai d’ailleurs dans les prochaines semaines des collègues élus d’autres régions de France désireux de voir sur place ce qui est fait chez nous en matière de maisons médicales par exemple.
Pour autant, il reste encore beaucoup à faire. Avec Christophe Saint-Pierre, maire de Millau, les élus de Saint-Affrique, les dirigeants et le corps médical des centres hospitaliers de Millau et Saint-Affrique, nous sommes engagés dans un important travail de fond sur le devenir de ces deux structures – indispensables pour notre Sud-Aveyron. J’ai suscité de très nombreux rendez-vous, en Aveyron, à l’Agence Régionale de Santé à Montpellier, au Ministère de la Santé à Paris au cours des dernières semaines. C’est par une mobilisation unanime et discrète que nous faisons avancer ce dossier qui figure parmi les toutes premières priorités de mon engagement. Dès que des éléments précis pourront être mis en avant, notamment sur les modalités de déploiement du Groupement Hospitalier de Territoire, ils le seront. Merci de votre compréhension et de votre confiance.
De nouveaux dossiers de création de maisons de santé pluridisciplinaires ou de maisons médico-sociales sont en gestation sur notre territoire, notamment à Réquista et Coupiac, Nant… La sécurisation de leur financement nous occupe et est en bonne voie.
Enfin, j’ai commencé au cours du mois d’avril un tour de visite de tous les EPHAD de notre circonscription, à la rencontre des équipes dirigeantes et des responsables de conseils d’administration de ces établissements qui sont pour moi le gage du respect que doit un territoire à ses aînés en leur permettant de vivre le plus longtemps possible là où leurs racines sont plantées.
Je poursuis cette tournée au mois de mai afin d’avoir une connaissance précise des enjeux et des attentes, et d’être un relais efficace. Je vais également rendre visite aux centres spécialisés dans les soins de suite, le handicap… On ne défend bien que ce que l’on connaît bien.
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