Cette commission d’enquête a été très enrichissante ; les très nombreuses auditions que nous avons conduites auprès de médecins, de représentants des institutions du système de santé publique, d’associations de patients, mais aussi plus localement à la permanence ont démontré toute l’importance de ce travail et le besoin de reconnaissance des malades.
Le rapport qui est remis recouvre à mes yeux tous les aspects des problématiques qui nous ont été exposées et recueille mon aval comme je l’ai témoigné en le votant.
Tant sur la recherche, que sur la formation des personnels de Santé, les pistes de traitement non médicamenteux, la mise en place d’un véritable parcours de soins et l’amélioration de la prise en charge, les mesures avancées constitueront un progrès indéniable pour les malades, aussi bien dans la reconnaissance médicale et sociale de leur statut, que dans l’amélioration de leur bien-être et de leur traitement.
Ce rapport d’enquête préconise la reconnaissance de la maladie, jusqu’ici considérée comme un syndrome. Une étape indispensable pour mieux prendre en charge les personnes atteintes.
Aussi, j’ai également co-signé sans attendre les amendements proposés par le rapporteur et la présidente de la commission au Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale 2017 afin de permettre la mise en œuvre immédiate des premières mesures.
En revanche, 3 points restent à faire avancer sans tarder :
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je souhaiterais tout d’abord que les préconisations de la commission d’enquête soient rapidement complétées par une étude de l’impact financier des mesures à mettre en œuvre consécutivement à ce rapport afin que nous ne fassions pas courir le risque aux nombreux malades qui nourrissent l’espoir de voir des solutions trouvées rapidement aux problématiques qu’ils posent ;
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je souhaite ensuite que soit dressée rapidement la liste des mesures législatives envisageables à l’issue de ces préconisations afin que nos concitoyens aient une vision claire de ce qui sera engagé à l’issue de notre travail ;
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avec mon collègue Jean-Pierre Decool, nous pensons déposer dans les tout prochains jours un Projet de Proposition de Loi visant à rendre opérationnelles immédiatement des premières mesures en direction des malades.