C’est d’abord à celles et ceux qui souffrent de la perte d’un être cher, de la maladie ou de fragilités sociales que j’adresse mes voeux les plus sincères que 2018 leur procure des jours moins difficiles. Ce n’est que grâce à la solidarité, la fraternité, à l’humanité que l’on parvient non pas à occulter, mais à dompter les peines dont l’existence est jalonnée.
C’est ensuite à toutes celles et tous ceux qui donnent de leur temps et de leur énergie au service des autres, sous des formes bien variées, que je souhaite d’avoir en 2018 la force de poursuivre leurs actions et de rester tournés vers les autres. On dépeint souvent notre monde comme le règne de l’individualisme et des égos : nous avons tous les moyens – de divers biais – de faire mentir cet adage.
Rien n’est jamais tout rose et rien n’est jamais acquis, mais au moment où s’ouvre une page nouvelle, c’est un message d’optimisme politique que je veux exprimer :
– je mesure pleinement les inquiétudes que suscitent certaines décisions récentes – en particulier la hausse de la CSG – et suis fermement déterminé à redoubler de vigilance afin que les plus modestes d’entre nous ne subissent pas de perte de leur pouvoir d’achat.
– a contrario, lorsque – comme cela semble être le cas – des signes d’amélioration de la situation économique et de l’emploi apparaissent, il faut les soutenir. C’est ce que je fais sans hésitation.
– sur le fond, enfin, des réformes profondes sont attendues, de notre système de formation, de notre fiscalité, de notre modèle agricole : comme je m’y suis engagé devant vous, je veillerai avec attention à ce qu’elles aillent dans le bon sens.
Ma conviction enfin, c’est que 2018 peut être l’année des territoires comme le nôtre : plusieurs chantiers sont ouverts, auxquels je participe assidûment, sur l’aménagement du territoire, le devenir du monde rural et de nos villes moyennes, la France de demain. Nous avons des atouts, d’identité, de cadre de vie, de qualité de nos liens sociaux, des complémentarités de nos structures publiques avec nos réseaux privés et associatifs, qu’ils soient sociaux, culturels, sportifs, de notre proximité des grands axes de communication.
Nous avons aussi les fragilités, d’une agriculture qui a besoin de mesures fortes, d’une économie qui ne demande qu’à se développer, d’un secteur sanitaire dépendant du devenir de nos hôpitaux, de défis technologiques à ne pas rater.
Notre devoir est de faire en sorte que la balance penche du bon côté, que notre voix soit entendue, que nos particularités deviennent nos forces. Je sais que nous partageons la certitude que nous pouvons remporter ce défi et tracer des perspectives et c’est à cette tâche que je continuerai de consacrer mon énergie et mon dévouement. Très belle année 2018 à toutes et à tous.
Arnaud Viala
Député de l’Aveyron