N’en doutons pas, les politiques de relance par la consommation dégagent une certaine magie qui a souvent eu la faveur des gouvernants préférant par nature distribuer des brioches que des ceintures aux citoyens en oubliant de considérer l’Entreprise et les fondamentaux de l’Economie.
L’affaiblissement de l’économie française prend racine dans cette dérive récurrente qui n’a toujours eu pour seul effet que de creuser notre déficit extérieur ou de booster l’inflation. Pendant que nous remplissions nos appartements d’électronique made in Korea, nos garages de voitures made in Germany, nos toits de panneaux photovoltaïques made in China… notre appareil productif se fragilisait, notre compétitivité se dégradait, nos déficits publics débordaient…
A nouveau, le bon vieux serpent de mer de la relance par la consommation hante la rue et les cabinets ministériels… mais aujourd’hui la maison France est en flamme et pourrait bien ne pas se relever de ces nouvelles dérives.
A nouveau, les mesurettes foisonnent et avec elles des effets d’aubaine ou de la complexité à des années-lumière d’une vision globale d’un état stratège dans une économie sociale de marché à l’allemande où chacun reste à sa place.
A nouveau, l’Etat ne prend pas la juste mesure de l’impérieuse nécessité de se réorganiser, de mesurer sa productivité et de réduire son train de vie. Pas une seule structure utilisant l’argent du contribuable ne devrait pouvoir faire l’impasse de l’évaluation concrète des politiques mises en œuvre comme cela se pratique, depuis la nuit des temps, dans les pays scandinaves.
C’est à notre modeste niveau, ce que nous avons mis en place, très simplement mais efficacement et depuis de nombreuses années, à la manière d’une entreprise, au service des entreprises.
Accédez à la newsletter de l’économie en Aveyron n°80