Augmentation de la CSG / pouvoir d’achat des retraités.
Depuis le 1er janvier 2018, la hausse de la CSG de 1,7 point concerne les salariés, les fonctionnaires, les indépendants et certains retraités.
Voici une réforme d’envergure qui n’a pas fini de faire parler d’elle, même si elle est appliquée depuis le 1er janvier 2018.
Je suis attentif aux répercussions que la hausse de la CSG va induire pour de nombreux retraités.
Ainsi, lors des discussions relatives au Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, je me suis efforcé de prendre en compte le sort des seniors, notamment la considération portée à leur devenir. De cette façon, le dialogue doit tenir compte du risque de précarisation et d’isolement qu’annonce cette mesure. Néanmoins, faute de majorité à l’Assemblée nationale, mes collègues et moi n’avons pu parvenir à faire adopter nos propositions pour les retraites.
J’ai rédigé un courrier à l’adresse de Madame Buzyn, que vous trouverez ICI, au sujet de l’accès à la complémentaire santé pour les personnes âgées afin de connaître la position du Gouvernement ainsi que les orientations qui sont envisagées.
J’ai posé des questions simples, à l’aune des remarques que vous me faites lors de nos innombrables rencontres… Dans le but d’obtenir pour vous des réponses claires et concrètes… Sur la préoccupante dégradation situation des retraités en France. En effet, ceux-ci perdent une forte proportion de leur pouvoir d’achat lorsqu’ils cessent leur activité et il apparaît urgent d’éviter leur isolement économique, social et sanitaire qui s’annonce en surcroît que leur paupérisation.
Par conséquent, la hausse annoncée de 1,7% de la CSG symbolise une charge fiscale envers ceux dont l’épargne s’est constituée pour parer les aléas de la vie. Ainsi, rien de leur pouvoir d’achat, de leurs droits ou de leur mode de vie ne doit différer de la période où ils étaient actifs. Ils sont les appuis de la construction d’une société juste et équilibrée. On dénombre un peu plus de 1 million de retraités pauvres, soit 7,6% de l’ensemble, vivant avec moins de 1002 euros par mois. Cet impôt représente un risque de précarisation puisque plus de 60% des 15 millions de retraités en France le payent, il est donc nécessaire d’être vigilant quant à l’attitude fiscale adoptée envers eux, dans une volonté de ne pas les fragiliser davantage.
Je lui demande des clarifications quant aux projets du Gouvernement concernant le devenir des retraités afin de connaître les conditions dans lesquelles ils pourront jouir de leurs pensions.
La vidéo est parlante, je vous laisse en tirer vos conclusions.