Les rideaux de fumée sociétaux et les débats politico-médiatiques qu’ils suscitent ne parviennent plus à masquer les vrais problèmes :
– le décrochage économique de notre pays pourtant entouré de quelques beaux exemples de courage, de dynamique et de retour à la croissance
– ou encore ses fractures sociales et territoriales qui fissurent progressivement et en profondeur les équilibres fondamentaux
Sur ce dernier point, on ne peut qu’exhorter les décideurs de toutes obédiences à laisser au vestiaire leur stratégie à court terme pour enfin regarder la réalité en face.
De redécoupage en désengagement, d’hyper complexité en découragement, il ne faudrait pas voir se transformer nos territoires ruraux en déserts verts accrochés à des pôles urbains boursoufflés seuls réceptacles des services publics, de l’attention des gouvernants de tout poil, de vie culturelle et économique.
L’enjeu est énorme pour l’Aveyron. La carte que notre département doit durablement jouer en matière d’attractivité se situe précisément à la croisée de cette offre rurale et urbaine que les nouveaux arrivants regardent avec la plus grande attention.
C’est bien dans cet esprit que nous poursuivons et intensifions nos travaux avec les communautés de communes, c’est bien avec cette ambition qu’ensemble nous mettons en place des stratégies d’accueil d’activités nouvelles ou de profils à valeur ajoutée.
Ces échanges, ces diagnostics, cette collaboration concrète sont d’une richesse inouïe et prouvent si besoin était « qu’il n’y a de richesse que d’hommes ». Ce constat vaut bien entendu tout autant pour les décideurs de nos entreprises que ceux de nos territoires.