Avec le salon de l’agriculture, rejaillissent traditionnellement, en début d’année, un certain nombre de débats qui nous montrent combien nos concitoyens sont attachés à la transparence, aux terroirs et à l’innocuité des produits qu’ils consomment. Sécurité sanitaire, signes officiels de qualité, controverses sur les abattages rituels, estampilles d’origine alimentent la scène médiatique.
Ceci est sain. Il ne faut surtout pas y voir la marque d’une hystérie collective émanant d’une population qui à force de « mentaliser » la prise alimentaire tomberait dans la paranoïa ou les phobies en tous genres.
Cette attente de qualité, de traçabilité, de responsabilité est en réalité la preuve d’une belle vitalité, d’un consommateur refusant d’être traité comme un veau de batterie par certains opérateurs ayant à leur passif bon nombre de scandales alimentaires.
Soyons clairs, cette attente génère aussi des opportunités. Si l’Aveyron concentre aujourd’hui le nombre le plus important de signes officiels de qualité (AOC, IGP, Bio…), c’est pour nous tous incontestablement un avantage concurrentiel. Si demain, nous sommes enfin en mesure de dire clairement si une viande est garantie halal ou non halal, ce sera bien entendu un avantage concurrentiel pour les intervenants concernés. Si enfin, la qualité sanitaire et donc l’innocuité de nos produits laitiers ou carnés nous permettent d’engranger de nouvelles positions sur le marché intérieur ou à l’export, ce sera là encore une bonne nouvelle pour l’Aveyron qui n’a en vérité, pas d’autres alternatives que de se situer dans l’excellence, la transparence et la valeur ajoutée.
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