A chaque renouvellement de l’Assemblée nationale, les députés sont appelés à se répartir dans les huit commissions permanentes au sein desquelles se déroulent les travaux préparatoires sur tous les textes examinés. Ces commissions sont composées d’élus de toutes tendances, proportionnellement à la composition de l’assemblée. Lors de mon arrivée en septembre 2015, je n’avais pas eu l’occasion d’opérer ce choix car étant le seul nouvel élu, j’avais dû intégrer la seule place disponible, en tant que membre de la commission des Affaires Sociales. Pendant 20 mois, je me suis passionné pour le travail dans cette commission, qui a examiné des textes aussi importants que la loi Santé, la loi Travail (El Khomri), les budgets de la Sécurité Sociale… J’y ai pris la parole à de très nombreuses reprises et ai souvent été orateur de mon groupe parlementaire au titre de cette commission, lors des débats dans l’hémicycle.
A l’aune de ce nouveau mandat, j’avais émis deux vœux : celui de rejoindre la prestigieuse commission des lois, qui – comme son nom l’indique – examine tous les textes législatifs sous l’angle juridique et traite aussi de tous les aspects institutionnels et constitutionnels. J’avoue humblement que je ne fondais qu’un maigre espoir sur mon intégration dans cette commission, et avais donc émis un deuxième vœu sur la commission des affaires économiques.
A l’issue des discussions sur la répartition au sein des commissions, il m’a été proposé d’intégrer la commission des lois. C’est chose faite, et le travail a débuté dès cette semaine par l’examen du texte permettant de proroger jusqu’en novembre prochain l’état d’urgence. Au menu des semaines qui arrivent, le texte sur la transparence de la vie politique, sur lequel je vais m’impliquer activement.