Question écrite posée par Arnaud Viala pour le Ministère de l’éducation nationale concernant le maintien de l’enseignement des sciences économiques et sociales au lycée.
M. Arnaud Viala interroge M. le ministre de l’éducation nationale sur le maintien de l’enseignement des sciences économiques et sociales au lycée. Suite aux annonces qui ont été faites par le Gouvernement au début de l’année 2018 afin d’amorcer la réforme du baccalauréat, de nombreux élèves, parents d’élèves et professeurs s’inquiètent du maintien de l’enseignement de sciences économiques et sociales au lycée. Avec ce projet, les élèves de première et terminale de filière générale, outre les enseignements de tronc commun, devraient choisir une majeure de deux disciplines puis deux options mineures qui pourraient changer à chaque semestre. Les couples de disciplines constituant une majeure seraient identifiés en un parcours « scientifique » d’une part (par exemple avec la majeure mathématiques/physique-chimie) et un parcours « lettres-humanités-société » d’autre part. Les SES seraient cantonnées dans ce dernier ensemble. Il y a plus de 50 ans, les sciences économiques et sociales étaient introduites au lycée, permettant l’entrée d’une « troisième culture », aux côtés des humanités et des sciences, contribuant ainsi à l’enrichissement de la formation intellectuelle et citoyenne des lycéens. Chaque jour, l’actualité rappelle la nécessité pour chacun de disposer des outils d’analyse proposés par l’économie, la sociologie et les sciences politiques afin de pouvoir mieux saisir les enjeux des grandes questions démocratiques contemporaines que sont, entre autres exemples, l’avenir de la croissance, la mobilité sociale, les dynamiques de l’emploi, la persistance des inégalités, notamment entre les femmes et les hommes, les effets contrastés de la mondialisation ou les défis de la construction européenne. Cette filière regroupe aujourd’hui un tiers des élèves de la filière générale, avec des effectifs croissants qui attestent de son attrait. Cette série est aussi la plus mixte, l’origine sociale de ses élèves est identique à celle de l’ensemble des élèves de seconde et elle permet des poursuites d’études diversifiées avec des taux de réussite élevés. Il lui demande quelles orientations le Gouvernement compte prendre afin de maintenir l’enseignement et l’attractivité des filières SES au lycée, sans que cette discipline se retrouve noyée dans d’autres groupements de matières.
‼️Pas de réponse pour le moment, vous pouvez aller chercher la réponse sur le site de l’Assemblée nationale : http://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-7039QE.htm